Mes déboires avec BSD
haro sur la cécité cognitique
C'est en 2008 que j'ai reçu ce que j'avais commandé pour mon anniversaire : une copie du CD d'installation d'openbsd (version 4.3 à l'époque) ainsi que le t-shirt vert anglais que je porte sur la fameuse photo de mon arrivée à la randonnée de la Fruitière (Cauterêts).
J'étais jadis encore novice dans l'utilisation des systèmes apparentés UNIX, ayant converti mon ordinateur personnel (cadeau du paternel en 2006) au librisme depuis peu. J'avais très vite compris l'intérêt de l'authenticité du code des *BSD venant du source originel, mais ceci ne suffit pas à endiguer l'engouement général pour les GNU/Linux plus populaires. J'avais évidemment commencé par Ubuntu.
C'est donc, dis-je, au tournant de l'été que j'ai voulu franchir un cap et employer pour de bon un système à la fois “libre” et proprement conçu. Je fus hélas, à tort comme expliqué en suivant, intimidé par l'élitisme apparent et le niveau d'exigence requis par l'équipe du poisson-lune. C'est donc inconscient que je me suis rabattu sur la communauté du daïmon en laissant le premier contempler depuis sa jaquette mon visage de hacker naissant.
Voilà bien ma plus grande bêtise. C'est la précipitation et mon ignorance du concept des “slices” (tranches) –absent de Linux– qui m'ont anéanti. Cependant, qui peut le plus peut le moins, et l'inénarrable testdisk m'a permis de récupérer mon contenu.
La frustration l'emporta sur la curiosité et je mis de côté les descendants de la famille originelle pour faire comme tout le monde et m'en retourner au pingouin. Une seconde raison (en plus du crash) de ce fait réside dans l'inconfort manifeste des interfaces ncurses (qui certes n'emploient que le clavier mais principalement les flèches ...) pour quelque chose comme l'installation d'un OS qui devrait être une simple formalité. Comme le démontre l'emploi d'openbsd tel que je le découvrirai une dizaine d'années plus tard en m'en mordant les doigts.
Tutoriels d'installation de OpenBSD :